Du fait qu’ils dégradent le plus les réseaux routiers, les poids lourds sont généralement assujettis à une taxe particulière. L’objectif de cette dernière est de contribuer dans des proportions égales à l’entretien des réseaux routiers. Dans certains pays européens, l’Eurovignette se substitue à cette taxe. Qu’est-ce que c’est ? Cet article vous donne des réponses.

Les poids lourds

Par définition, un poids lourd est un véhicule routier dont le poids excède 3 500 kilogrammes, soit 3,5 tonnes de PTAC (Poids Total Autorisé en Charge). Ce type de véhicule est généralement affecté au transport de personne ou au transport de marchandises. Toutefois, en France, il est imposé une limitation du poids du véhicule par la loi. Le PTAC du poids lourd varie donc selon le nombre d’essieux. Le véhicule possédant 2 essieux est limité à 19 tonnes pendant que celui à 3 essieux l’est à 26 tonnes. Les véhicules isolés sont aussi sujets à cette limitation ; ce sont les véhicules qui disposent de 4 essieux au minimum. Leur PTAC maximal est limité à 32 tonnes. Pour le véhicule articulé constitué d’une semi-remorque attelé à un tracteur routier ou d’une remorque à un porteur, le PTAC est tout autre. Il est limité à 40 tonnes pour le véhicule à 5 essieux et plus et 38 tonnes pour celui possédant 4 essieux.

L’Eurovignette

L’Eurovignette est une forme de taxe donnant accès aux autoroutes et voies rapides des pays qui l’exigent : Pays-Bas, Danemark, Luxembourg et Suède. Elle est mise à disposition de tous les utilisateurs. Sont très concernés, les transporteurs de marchandise par réseau routier dont les véhicules ont un PTAC supérieur ou égal à 12 tonnes. Le propriétaire du poids lourd est tenu de s’acquitter d’un droit d’usage pour que son véhicule roule sur des routes dédiées. Ces routes sont désignées par chacun des États associés. L’Eurovignette est reconnue simultanément sur chacun de leurs territoires. Alors, le véhicule même si elle doit traverser plusieurs pays, n’en utilisera qu’une.

Depuis Avril 2016, la Belgique ne prélève plus l’Eurovignette sur son territoire. Cela implique que les poids lourds belges doivent payer l’Eurovignette pour traverser le Luxembourg, le Danemark, la Suède et les Pays-Bas. Tout véhicule qui s’est acquitté de cette taxe est enregistré automatiquement dans la base de données des États membres de l’Accord Eurovignette. Le coût de l’Eurovignette varie généralement selon le nombre d’essieux d’un véhicule ou de l’ensemble des véhicules couplés. Le droit d’usage peut être acquitté pour la journée, la semaine, le mois ou l’année.

Comment acquérir l’Eurovignette ?

Pour acquérir une Eurovignette, le propriétaire de poids lourd peut aller vers un des points de vente (PoS). Il peut aller sur le site www.ages.de/en/eurovignette-points-of-sale.html pour avoir la liste des points de vente PoS de sa région. Il est aussi mis à la disposition des transporteurs, un portail internet officiel d’enregistrement de l’Eurovignette.  Là-dessus, ils peuvent utiliser les cartes carburants et cartes de flotte : euroShell, Esso, Eurowag, LogPay, Multi Service Toll, TSI Globa Star, UTA, Ressa, Statoil, OMV, DKV, PLOSE, TOTAL, ENI/Agip, eurotoll sas, EUROTRAFIC. Les cartes de crédit VISA et Mastercard sont également utilisables.

Très souvent, le lieu de travail est éloigné du domicile. Ceci augmente alors les dépenses quotidiennes liées au transport. Mais pour que cela n’affecte pas considérablement la bourse du travailleur, l’indemnité kilométrique a vu le jour. On vous fait comprendre entièrement la notion dans cet article.

Qu’est-ce qu’une indemnité ?

Généralement, une indemnité est une compensation monétaire en vue de récompenser un effort d’intérêt général. Elle varie selon bien des critères. Il y par exemple la situation professionnelle, le poste occupé, les fonctions assumées, la situation matrimoniale, etc. Il existe plusieurs types d’indemnités en fonction des catégories professionnelles. Mais les indemnités les plus courantes sont les indemnités d’entretien, de préavis, de licenciement, de précarité, de rupture, kilométrique, etc.

C’est quoi l’indemnité kilométrique ?

L’indemnité kilométrique désigne le remboursement des frais liés à la mise à disposition d’un véhicule appartenant à un particulier pour l’exercice de ses besoins professionnels. C’est une prime accordée lorsque la distance séparant le lieu de travail et le domicile de l’employé dépasse un certain nombre de kilomètres. Il s’agit d’un système adopté en Europe et dans beaucoup d’autres pays. En France, elle couvre de façon forfaitaire toutes les dépenses liées au véhicule. Il s’agit de :

  • l’entretien et la réparation courants du véhicule
  • l’assurance du véhicule
  • le carburant
  • le certificat d’immatriculation, de mise en circulation
  • l’acquisition ou la location du véhicule
  • l’achat d’options intégrées au véhicule.

Les contours de l’indemnité kilométrique

Dans une entreprise, le salarié ou le dirigeant peut percevoir l’indemnité kilométrique. Mais avant que celle-ci ne soit due, il faut clarifier les conditions pour lesquelles elle doit l’être. Le véhicule à utiliser pour la mission doit être personnel. Les déplacements effectués doivent avoir un caractère strictement personnel. Tous les frais de déplacement doivent être dûment justifiés. Chaque année, c’est le Ministère en charge du budget qui définit le barème de l’indemnité kilométrique par un arrêté. Ce barème se base sur deux critères de calcul : la puissance fiscale du véhicule (en CV) et la distance parcourue.

L’indemnité kilométrique se calcule annuellement et ne couvre pas les frais de stationnement ni de péage. Contrairement à ce que l’on croit, l’indemnité kilométrique n’est pas soumise à l’impôt sur le revenu. Elle n’apparait en aucun cas sur le bulletin de salaire. Mais le principal inconvénient de cette indemnité est l’utilisation par le salarié de son propre véhicule pour les déplacements. Toutes les différentes dépenses de réparation sont donc à sa charge. Or, dans la plupart du temps, le montant des indemnités kilométriques ne suffit pas pour toutes couvrir ces charges.

Comprendre le recyclage, c’est garder à l’esprit que ce procédé assure la préservation des ressources naturelles. En France, le recyclage des déchets est un des éléments clés du développement. C’est l’une des raisons pour lesquelles le groupe Paprec a été créé. Voulez-vous en savoir plus sur ce groupe industriel ? Les réponses sont dans cet article.

À propos de Paprec

En 1995, une entreprise française de collecte et de recyclage des déchets ménagers et industriels est créée, c’est Paprec. Elle est présidée par Jean-Luc Petithuguenin, ancien cadre dirigeant de la Générale des Eaux. Elle s’est dotée d’un outil de recyclage à la pointe des performances. Paprec, c’est une multitude de sites répartis en France et en Suisse. Afin de mieux atteindre ses objectifs, elle se donne pour missions :

  • de repousser les limites du recyclage grâce à une démarche permanente d’innovation technologique
  • d’augmenter les taux de valorisation en améliorant les filières de traitement de tous les types de déchets
  • d’épargner les ressources disponibles et
  • de sauvegarder le potentiel énergétique des matières premières.

Que fait Paprec ?

Paprec travaille avec 8 000 collaborateurs répartis dans ses 200 sites. Faisant partie des principaux acteurs français engagés dans le recyclage, elle propose les services comme :

  • le recyclage des bois de classe A (bois non traité) et de classe B (bois faiblement traité) en collectant des déchets de bois afin de les trier
  • le recyclage des déchets de chantiers en les collectant pour les trier afin qu’ils repartent dans le cycle de production
  • le recyclage des déchets industriels banals (DIB), déchets non-dangereux
  • le recyclage des déchets industriels dangereux (DID), déchets pouvant générer des nuisances pour l’homme et pour l’environnement (batteries, déchets phytosanitaires, produits cosmétiques et pharmaceutiques…)
  • le recyclage des papiers et des cartons. Paprec s’assure de collecter les papiers et les cartons afin de les trier et mettre en vente certains. Elle gère également la fabrication de la pâte à papier, le bobinage du papier, l’impression, le façonnage et le routage du papier et enfin, la distribution du papier.
  • le recyclage des déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) et des piles
  • le recyclage du plastique. Paprec s’occupe de la fabrication du plastique, du polymère et des matières plastiques. Elle effectue aussi de la collecte des plastiques pour les trier afin de les conditionner. Elle se charge également de la collecte des chutes de PVC (Polychlorure de vinyle) auprès des industriels.
  • le recyclage des véhicules hors d’usage.

Paprec opte également pour la valorisation énergétique. C’est une offre qui intervient à la fin du cycle de valorisation de la matière par la méthanisation des différents types de déchets. L’entreprise fait aussi dans la valorisation agronomique.

Paprec propose des solutions

Paprec offre des solutions de recyclage qui couvrent l’ensemble des types de déchets. Elle propose également des services spéciaux comme la destruction sécurisée numérique, la destruction confidentielle, la manutention des DEEE et la gestion déléguée des déchets industriels. Paprec s’adresse aux enfants afin de mieux faire comprendre ses métiers. Elle développe alors des outils pédagogiques tels que La main dans le sac, Le lexique du recyclage, La maison de Dok.

Vous voulez vous défaire de vos appareils électroniques sans avoir à polluer l’environnement. Mais vous ignorez comment procéder. Plus d’inquiétude ! Récylum met est à votre disposition des solutions de collecte et de recyclage adaptés à vos besoins. On en parle dans cet article.

L’éco-organisme Récylum

Le Code de l’environnement (Livre V, Titre IV, Déchets) stipule que : « Toute personne qui produit ou détient des déchets dans des conditions de nature à produire des effets nocifs sur le sol, la flore et la faune, à dégrader les sites ou les paysages, à polluer l’air ou les eaux, à engendrer des bruits et des odeurs, et d’une façon générale, à porter atteinte à la santé de l’homme et à l’environnement, est tenue d’en assurer ou d’en faire assurer une élimination conforme. ».

C’est au vu de cette déclaration qu’en mai 2005 Récylum a été créé. Récylum est un éco-organisme à but non lucratif. Il s’occupe de la collecte et du recyclage des lampes usagées et des déchets d’équipements électriques et électroniques. La structure a aussi pour rôle de faire part aux producteurs de leur devoir et les aider dans la recherche en éco-conception. Elle Récylum sensibilise tous ceux qui possèdent des déchets électriques et électroniques de l’intérêt du recyclage.

Que fait Récylum ?

En 2018 Récylum fusionne avec l’éco-organisme Éco-Systèmes afin de mettre sur pied une nouvelle entité : “ESR”. Sa mission au regard de la loi (article R543-172 du Code de l’environnement) des déchets d’équipements et électroniques est de faire la collecte et le traitement de :

  • tous les matériels d’éclairage arrivant en fin de vie (les équipements électriques et électroniques usagés sont des déchets dangereux. Il est interdit de les jeter avec les déchets banals)
  • tous les dispositifs médicaux électriques arrivant en fin de vie (hors les dispositifs médicaux implantables actifs)
  • tous les automatismes industriels électriques arrivant en fin de vie
  • tous les matériels électriques de sécurité et de contrôle d’accès arrivant en fin de vie
  • tous les équipements de mesure et test arrivant en fin de vie.
  • tous les matériels de distribution d’énergie arrivant en fin de vie.
  • tous les outils électriques et électroniques professionnels arrivant en fin de vie ; de ceux-là, sont exceptés les gros outils industriels fixes ; il en est de même des engins mobiles non routiers qui possèdent leur source d’énergie autonome et des roues motrices assurant leur déplacement sans aucun effort externe
  • tous les outils électriques professionnels de la maintenance automobile arrivant en fin de vie
  • des feux tricolores aux panneaux routiers, les équipements de signalisation lumineuse arrivant en fin de vie
  • les petits appareils extincteurs utilisés par les particuliers et les professionnels ; eux par contre sont considérés comme des déchets diffus spécifiques ; sont exclus les appareils à CO2, les appareils d’extinction non conçus pour fonctionner sous pression, les appareils de charge nominale > 2 kg/2 l
  • tous équipements électriques et électroniques professionnels pour l’hygiène et la propreté arrivant en fin de vie.

Alors, quels que soient votre activité, le type et la quantité d’équipement dont vous devez vous défaire, confiez-vous à Récylum.

Depuis quelques décennies, l’humanité fait face à des changements climatiques de plus en plus sévères. La fonte des glaciers au pôle Nord, les températures extrêmes dans le désert du Sahara ou du Nevada et autres réalités ne laissent personne indifférent. À l’intérieur des continents, les variations imprévisibles de températures empêchent chacun de bien vaquer à ses occupations journalières. Pour pallier cela, des systèmes d’adaptation ont vu le jour permettant d’atténuer les effets de cette situation. On peut citer les systèmes de conditionnement d’air, les habitations écologiques… Mais parmi toutes ces solutions, les meilleures sont celles naturelles et non nuisibles à l’environnement. Il y a par exemple le puits canadien pour climatiser sa maison naturellement. On en parle dans cet article.

Puits canadien : qu’est-ce que c’est ?

Plus connu sous les noms de ‘‘puits canadien’’, ‘‘puits provençal’’ et plus récemment appelé ‘‘puits climatique’’, il s’agit d’un échangeur air-sol (échangeur géothermique) a très basse énergie. Il est utilisé pour rafraîchir ou réchauffer l’air ventilé dans un bâtiment. Un échangeur de chaleur est un dispositif qui permet de transférer l’énergie thermique d’un fluide vers un autre sans les mélanger. Le puits canadien sert donc à alimenter un bâtiment en air en le faisant circuler dans un conduit enterré. Ce dernier, selon les conditions climatiques externes, préchauffe ou refroidit l’air en utilisant l’inertie thermique du sol. Le puits canadien est principalement utilisé comme système de rafraîchissement naturel et peut également servir pendant l’hiver pour préchauffer l’air entrant dans une habitation.

Fonctionnement d’un puits canadien

Le puits canadien est un système qui consiste à faire passer une partie de l’air, avant qu’il ne puisse pénétrer dans la maison, dans des tuyaux enterrés dans le sol à une profondeur d’environ 1,5 m. Le circuit d’air peut être fermé tout en formant une boucle en partant de sous terre pour revenir au bâtiment ou ouvert en provenant de l’extérieur. Lors de la construction, une pente constante du tube est nécessaire pour faire évacuer et pour éviter d’avoir de l’eau stagnante.

À cette profondeur en hiver, le sol est plus chaud que la température extérieure. Cela fait que l’air froid de dehors est préchauffé lors de son passage dans les tuyaux. Contrairement, en été, le sol en profondeur est plus froid qu’en surface ; ceci favorise donc l’effet contraire. L’ensemble du système est donc non polluant et entièrement naturelle favorisant la climatisation de votre maison.

Le puits canadien est un procédé géothermique qui apporte à votre logement une ventilation naturelle à tout moment de l’année. Il utilise la température quasi constante du sol pour refroidir ou réchauffer l’air qui pénètre dans votre logement. Il est simple d’entretien et garanti un air constamment renouvelé. Toutefois, il est à remarquer qu’un puits provençal est peu efficace pour les climats avec des saisons humides et chaudes.

Prix du puits canadien

L’intérêt de ce type de climatisation, c’est qu’il est naturel et ne représente pas un danger pour l’écologie. Une fois que vous l’avez installé, ce sera pour une longue période. Le prix du puits canadien est fonction des matériaux utilisés pour la fabrication, des coûts de l’étude thermique et de l’installation. Prévoyez de débourser entre 4 000 et 12 000 euros pour l’avoir.

La nature et notre environnement doivent être protégés des conséquences néfastes des activités de l’homme. Le secteur de l’automobile fait partie des gros pollueurs de la couche d’ozone. C’est dans l’optique de préserver la nature et de protéger surtout les hommes des dangers du dérèglement climatique que la France a adopté une nouvelle loi. Il s’agit du malus écologique mise en application depuis 2018. Comment fonctionne le malus écologique et quel est son intérêt ?

Fonctionnement du malus écologique

Le malus écologique est une écotaxe que doit payer les utilisateurs de véhicules selon le seuil d’émission de CO2 de leur voiture. En fonction du type de véhicule utilisé, le malus écologique peut être une taxe ou un bonus. Taxe écologique, le malus vise à réduire le taux d’émission de CO2 des véhicules. Il s’applique à tous les types de véhicules selon qu’ils sont ‘‘propres’’ ou non. En effet, l’Union européenne s’est lancé le défi de réduire jusqu’à 95g/km le seuil d’émission de CO2 des véhicules mis en circulation. Un grand défi qui a nécessité d’adopter le malus écologique qui vise spécifiquement :

  • la promotion de l’achat des véhicules neufs moins polluants et donc une suppression progressive des véhicules polluants
  • la créativité et l’innovation au sein des constructeurs d’automobiles
  • la construction de nouveaux parkings.

Le malus écologique est à la fois une taxe et un bonus. Il représente une taxe pour les utilisateurs d’automobiles polluants dont le seuil de rejet de CO2 est compris en 117g/km et 191g/km. Ainsi, lorsque le taux de rejet est compris entre :

  • 117g/km et 153g/km, on paie une taxe comprise entre 30 et 2010 €
  • 154 g/km et 191g/km, on verse un montant allant de 2 153 à 10 500 €, payable forcément lors du retrait de votre premier certificat d’immatriculation.

Les véhicules des personnes handicapées et des familles nombreuses bénéficient d’une réduction spéciale sur le malus écologique.

Par contre, le malus représente un bonus lorsque le taux d’émission de votre automobile est moins de 117g/km, c’est-à-dire compris en 0 et 116g/km. C’est une partie de la taxe CO2 prélevée qui est reversée aux utilisateurs d’automobiles peu polluants comme prime. Ce bonus varie en fonction du type de véhicule et de sa puissance et est compris entre 100 et 2 500 €. Les véhicules ‘‘propres’’ et neufs ou ceux hybrides bénéficient d’un meilleur bonus contrairement aux voitures ni neuves, ni hybrides.

Le malus-bonus est une forme de réduction qui vous est accordée sur le prix d’achat de votre automobile. Par contre la taxe pollution entraîne une augmentation du prix d’obtention de la carte grise lors de la réalisation du premier certificat d’immatriculation de votre automobile.

La seconde partie de la taxe pollution servira à financer la construction des parkings. Le malus écologique connaît depuis 2008 un succès franc. Le niveau de déclenchement a baissé jusqu’à 117g/km de CO2.

Intérêt du malus écologique

Si l’objectif du malus écologique est d’atteindre d’ici 2021 un taux d’émission de 95 g/km de CO2, alors son intérêt est de lutter contre le réchauffement climatique qui détruit sans cesse notre environnement. Cet intérêt doit passer par la diminution du taux annuel de CO2.

Dans les entreprises tertiaires, le papier est le principal déchet. Heureusement, une seconde vie peut être rendue aux papiers après une première utilisation. Le papier est facile à valoriser et se recycle jusqu’à 5 fois sans perdre de sa qualité. Doutez-vous de cela ? Lisez cet article, Ecofolio vous en convainc.

Qui est Ecofolio ?

Eco-organisme agréé par l’État, Ecofolio est en charge de la collecte et du recyclage des papiers en France. Créée en 2006, c’est une société privée à but non lucratif, agréée par l’État. Son action d’intérêt général consiste à mobiliser, orienter et accompagner les acteurs de la filière de la collecte et du recyclage des papiers. Les émetteurs de papiers qui diffusent, distribuent ou fabriquent des papiers doivent donner à Ecofolio une éco-contribution. Cela se fait à travers le dispositif de Responsabilité Élargie du Producteur (REP).

La structure reverse ensuite cette contribution sous forme de soutiens financiers aux collectivités locales en charge du service public de gestion des déchets. Son rôle est également de limiter l’usage de produits perturbateurs du recyclage, tels que certaines encres ou colles. Ecofolio accompagne également l’ADEME dans le cadre d’une étude dédiée à l’adaptabilité des centres de tri.

Transformation du papier

Schématiquement, le papier est analysé suivant trois critères selon les experts :

  • les propriétés mécaniques de résistance (traction, déchirure, éclatement, pliage, flexion avec la rigidité statique et dynamique, abrasion, compression, etc.)
  • les propriétés optiques (blancheur, opacité, brillance, etc.) et
  • les propriétés de fibre et de texture (recyclé ou pas, grammage, main, porosité, capacité à transmettre la lumière de manière homogène, perméabilité à l’air et aux liquides, etc.).

Selon les variations de ces propriétés, divers procédés peuvent donner lieu à de multiples transformations des vieux papiers. De façon générale, l’un des principaux axes de développement de la chimie verte aujourd’hui consiste à travailler sur les biomatériaux. L’extraction et la purification de bio polymères végétaux comme la cellulose sont importantes. Elles peuvent trouver de nombreux débouchés dans les secteurs du bâtiment, de la construction automobile ou de l’éco-emballage.

Avenir du papier avec Ecofolio

Le papier était hier un matériau de commodité, abondant, destiné principalement à être lu puis jeté. Aujourd’hui, le papier a de nombreuses autres applications, et la recherche en la matière est prolifique. Des travaux se font sur sa transparence, sur sa résistance à l’eau, sa conductivité… bref, tout ce qui permet de lui inventer de nouvelles fonctions.

Suite à ces études, Ecofolio proposera des pistes de modernisation adaptées aux besoins de chaque collectivité. L’un des objectifs serait de diminuer les coûts (nouveaux contenants dédiés aux papiers et outil de tri optique pour les centres de tri par exemple). Chaque année, l’équivalent des émissions en CO2 de 200 000 voitures est évité grâce au recyclage du papier !

À la maison, dans la rue, au bureau, où que vous soyez, il n’y a pas des exceptions, tous les papiers en papier se trient et se recyclent avec Ecofolio.

Le traitement des déchets industriels est une problématique qui se pose avec acuité un peu partout dans le monde, surtout dans les pays les plus industrialisés. À la production toujours plus forte de déchets par les usines, des alternatives doivent être trouvées pour gérer au mieux le problème. C’est ainsi que Chimirec s’est spécialisée dans la collecte et le traitement des déchets périlleux ou non. Voulez-vous en savoir plus ? Lisez cet article !

Objectifs de Chimirec

Chimirec est une société familiale existant depuis six décennies. Elle est implantée dans plusieurs villes françaises telles que Seine-Saint-Denis, Mayenne, Vaucluse, mais aussi dans d’autres villes à l’international. La société est l’une des rares dans son secteur d’activités dont les méthodes de collecte et de traitement des déchets sont respectueuses des règles de protection environnementale. Elle apporte aux problèmes liés à la gestion des déchets des entreprises partenaires des solutions qui tiennent compte tant des défis économiques des entreprises que des défis écologiques.

Chimirec réactualise continûment ses techniques de traitement afin de limiter au maximum l’impact sur l’environnement. Elle accompagne les sociétés sollicitant ses services dans l’amenuisement de la nocivité et de la quantité des déchets produits. Elle joue aussi un rôle dans le choix des filières de traitement durable et convenable aux déchets. Elle valorise ces derniers en tenant compte du cours du plomb et d’autres métaux, en fabriquant de nouveaux objets… Toutes ses actions concourent à l’engagement pour une économie verte et sensible à l’environnement.

Les déchets traités

Comme sus évoqué, Chimirec s’occupe de tous types de déchets. Elle est experte en recyclage plastique, véritable préoccupation environnementale, en curage, etc. Elle collecte et traite les déchets industriels non-dangereux comme le textile, le cuir, les chutes, les rebuts, le verre, les métaux, les purges, le bois, les palettes, les caisses, les bidons et pleins d’autres. Elle assure également le recyclage et le traitement des déchets de haute dangerosité tels que les batteries en plomb, l’amiante, du carburant usagé, les condensateurs souillés par le PCB, les déchets d’imprimerie, les diluants de peinture, les filtres à huile, les piles, les accumulateurs, les solvants, etc.

Pour ces déchets reconnus pour leur forte nocivité, Chimirec adopte des recettes de gestion adaptées à leur degré de toxicité. Par exemple, pour les batteries, la société sépare d’abord le contenu d’acide de celui de plomb. Ensuite, elle fond le plomb qui sera affiné, recyclé et utilisé dans la fabrication d’objets constitués en matière plastique tandis que l’acide sera traité par neutralisation dans des structures spécialisées. Quant au carburant usagé, elle recommande formellement aux entreprises partenaires de le conserver dans des fûts étanches et éloigné de toute source de chaleur. Ce carburant usagé est ensuite collecté par la société pour une valorisation énergétique.

Collecte et traitement des déchets

La collecte et le traitement s’effectuent suivant un processus rigoureux et écologique. Chimirec réalise un tri sélectif d’abord au moment de la collecte chez le client, ensuite un tri plus pointu et sévère au niveau de la société et enfin un dernier tri au moment de la valorisation des déchets. Aussi, au moment de la collecte, un bordereau est affecté aux déchets afin de garantir leur traçabilité et aussi la preuve de leur élimination. La collecte est enfin faite dans des contenants respectant la réglementation en vigueur. La société utilise des contenants tels que les bacs, les fûts, des cuves et des bennes.

Biologiquement, l’organisme humain est constitué de plusieurs cellules. Considérées comme étant les unités les plus petites de tous les êtres vivants, les cellules sont indispensables pour le fonctionnement de notre organisme. Nous notons des cellules eucaryotes comme celles procaryotes. Que devez-vous savoir de celles nommées eucaryotes ? Quelle nuance faut-il faire entre elles et les cellules procaryotes ? Et du point de vue structurel, que peut-on dire d’elles ? Retrouvez donc à travers cet article tous les détails concernant la cellule eucaryote.

Qu’est-ce qu’une cellule eucaryote ?

Un eucaryote est une cellule humaine, animale ou végétale qui possède un seul noyau et des organites délimités par des membranes cellulaires. Pour reconnaître facilement les cellules eucaryotes, l’accent est mis particulièrement sur leur noyau unique et plus volumineux entouré par deux membranes appelées enveloppes nucléaires. Dans le noyau, il se passe deux mécanismes cellulaires à savoir : la réplication et la transpiration des molécules d’ADN. Il faudra bien observer l’intérieur du cytoplasme de la cellule proprement dite pour constater le troisième phénomène biologique dénommé ici la traduction.

Une des caractéristiques de la cellule eucaryote est qu’elle dispose de la quasi-totalité de sa molécule d’ADN dans le noyau cellulaire. Et la fine partie restante est localisée dans les mitochondries et les chloroplastes. Ces derniers portent le stroma qui joue le rôle de conversion de l’énergie en glucide utilisable par l’organisme. Il est à noter également que pour les eucaryotes nous observons des histones (protéines servant de supports sur les lesquels se trouvent enroulées les molécules d’ADN). Par ailleurs, il est important que vous preniez connaissance de la structure ou des différentes parties d’une cellule eucaryote afin de pouvoir établir la différence qu’elle présente avec la cellule procaryote.

La structure de la cellule eucaryote

Du point de vue structurel, une cellule eucaryote est constituée d’un noyau. Dans celui-ci, vous retrouverez les molécules d’ADN chacune porteuse des informations génétiques. Dans la cellule eucaryote, vous retrouverez aussi une portion comprise entre la membrane plasmique et le noyau appelée cytoplasme. Au sein de cette même cellule eucaryote, on remarque une membrane appelée membrane plasmique.

La différence entre les eucaryotes et les procaryotes

Retenez d’abord que les procaryotes sont des êtres unicellulaires dépourvus de noyau et entourés d’une membrane. Ils se retrouvent avant le noyau, et ne possèdent pas des organites cellulaires tels les plates, les mitochondries, l’appareil de Golgi, etc. Tout ceci entouré d’une double membrane. C’est donc cette présence de deux membranes qui fait que les mitochondries, les chloroplastes ainsi que le noyau sont considérés comme des organismes procaryotes ayant intégré d’autres afin de former un mélange homogène. Au niveau des procaryotes, la reproduction est asexuée, les organismes se reproduisent par division cellulaire.

En revanche, les eucaryotes quant à eux possèdent des noyaux. Ceux-ci sont constitués des organismes dont le matériel génétique est formé de plastes, de mitochondries, de l’appareil de Golgi, d’une double membrane. Pour les organismes eucaryotes, la reproduction existe, et ils peuvent donc se multiplier.

Le pneu peut se classer aisément dans la liste des produits utilitaires. Mais, il a un gros défaut : une fois utilisé, rien ne semble pouvoir le dégrader. Que faire des pneus usagés ? Dans cet article, nous vous présentons la structure par excellence qui répond à vos interrogations : Aliapur.

Aliapur, c’est quoi?

Le décret français n° 2015-1003 de 2002 du code de l’environnement stipule que “tout pneu neuf vendu en France doit être valorisé en fin de vie. Ce sont les professionnels mettant ces pneus neufs sur le marché français qui doivent assumer financièrement la prise en charge et le traitement de leurs pneus une fois en fin de vie.”. C’est dans l’optique de répondre favorablement à ce décret que les grands fabricants de pneus (Continental, Michelin, Bridgestones, Dunlop Goodyear, Pirelli, Kléber) ont fondé Aliapur. Il s’agit d’un organisme chargé de la collecte et du traitement des pneus usagés. Fonctionnant comme un éco-organisme, il est l’acteur de référence dans la collecte, le tri et le recyclage des pneus usagés.

Aliapur : missions et objectifs

La mission première d’Aliapur est de limiter l’impact nocif des pneus usagés et de favoriser leur revalorisation. La structure s’engage donc à assurer le traitement de ces derniers par ses propres moyens. Ainsi, elle investit une énorme partie de son budget dans la recherche industrielle et le soutien des projets innovants autour du recyclage des pneus usagés. Aliapur se charge donc pour vous de répondre à l’obligation réglementaire française sur le pneu. Elle le fait moyennant une éco-contribution. Estimant que sa mission relève de l’intérêt global, elle se donne pour objectifs de :

  • supprimer le stockage de pneus usagés non réutilisables
  • récolter les « déchets » pneumatiques auprès des distributeurs et des détenteurs
  • trier les pneus ainsi récupérées sur les sites de collecteurs agréés
  • planifier leur valorisation sur des sites de transformation adéquats et
  • encadrer la valorisation auprès d’entreprises spécialisées.

Que deviennent les pneus récupérés par Aliapur ?

Afin d’atteindre ses objectifs, Aliapur utilise différents méthodes de recyclage.

  • La première est la réutilisation : les pneus de poids lourds peuvent être rechapé c’est-à-dire resservir après remplacement de leur bande de roulement.
  • La valorisation de la matière qui sépare les trois éléments constitutifs du pneu (le caoutchouc, l’acier et le textile) pour leur recyclage.
  • La valorisation énergétique des pneus usagés qui consiste à utiliser des pneus entiers ou broyés en remplacement du charbon dans des cimenteries. Cette voie de valorisation se développe essentiellement dans les unités de chauffage urbain ou de chaufferie industrielle.
  • L’acier est envoyé en aciéries pour être réutilisé.
  • Le caoutchouc réduit en granulats sert à fabriquer les sous-couches d’amortissement des terrains synthétiques, des pistes d’athlétisme ou encore des terrains de jeux pour enfants.
  • Des pneus entiers peuvent également servir dans le secteur des travaux publics, pour édifier des murs de soutènement ou encore des digues de protection contre la montée des eaux.

Même après usure, la matière principale d’un pneu conserve l’essentiel de ses propriétés physiques. Le pneu usagé possède donc l’élasticité, une grande concentration en carbone, son pouvoir calorifique et son pouvoir drainant, entre autres. Aliapur offre donc une seconde vie aux pneus usagés en faisant d’eux des pneus réchappés ou les utilisant dans d’autres secteurs. Le recyclage des pneus par cet éco-organisme se fait à des tarifs abordables pour les citoyens.