Les emballages sont des couvertures de protection, que l’on utilise dans plusieurs secteurs d’activité, comme la cosmétique, la bijouterie, la papeterie, et plus particulièrement dans le domaine alimentaire. Ils jouent également un rôle dans la qualité marchande du produit emballé, d’autant plus que le consommateur prête aussi attention à l’aspect attrayant de l’enveloppe externe. Mais, quelles sont les différentes sortes d’emballages qui existent généralement ? Quels impacts ont-ils sur l’environnement ? Et comment les fabricants d’emballage, font-ils face aux défis environnementaux actuels ?
Types d’emballages
Il existe réglementairement, cinq matériaux d’emballage de base, que sont : le papier, le plastique, le verre, le métal et le bois. Une sixième catégorie comprend les composites. Il s’agit ici, d’emballage fabriqué à partir d’un mélange de plusieurs matériaux. C’est l’exemple des cartons à lait en papier et plastique (enduit multicouche) ou des emballages aseptiques (cartons de jus de fruits fabriqués à base de papier, plastique et aluminium).
La classification des emballages ne se limite cependant pas, à une distinction selon la matière. Elle doit être faite aussi en fonction de leur aptitude à se détériorer et se dégrader. C’est ainsi qu’on distingue deux catégories d’emballage, dont celles dégradables et celles qui ne le sont pas. Le caractère dégradable ou non, influe fortement sur l’environnement. Et ce sont les emballages plastiques, qui sont les plus incriminés, puis s’ensuivent les emballages en verre.
Impact des emballages sur l’environnement
Une triste réalité s’offre à vous, lorsque vous parcourez nos villes et campagnes. Vous vous rendez compte et vous touchez du doigt, la place des sachets plastiques dans le quotidien des personnes. Ils sont partout dans l’environnement humain, qui en est pollué. Eux ou leurs dérivés, sont en continuelle interaction avec le corps humain dans lequel ils finissent par s’infiltrer, par ingestion, inhalation ou contact direct. Pour les emballages synthétiques, l’ignorance et le manque de morale continuent de favoriser leur utilisation dans des conditions entraînant la formation de produits toxiques et dangereux.
Avec l’évolution de la science, on arrive désormais à prouver la présence de microfibres et microparticules plastiques dans les tissus humains et le système sanguin ; ce qui représente un grand danger pour l’Homme. La conscience a repris de l’élan et il y a maintenant, une alerte grandissante sur les méfaits de certains emballages.
Quelle solution face aux défis environnementaux ?
À l’heure actuelle, des emballages qui répondent aux défis de l’environnement, sont préconisés. Ce sont ceux que l’on qualifie de biodégradables et compostables. Ils possèdent la capacité de se décomposer en moins de 6 mois, grâce aux bactéries présentes dans l’environnement. Des suites de cette dégradation, il ne doit en rester que de petites molécules réutilisables par les plantes. Il n’en découle donc pas des substances toxiques nocives pour l’Homme. En effet, ces emballages sont fabriqués à partir de matières premières naturelles et renouvelables (plants, arbres, déchets issus de l’agriculture, etc.). L’utilisation de combustibles comme le pétrole, le charbon ou le gaz naturel, est ainsi réduite. Les emballages biodégradables sont neutres en CO2. Leur production en émet nettement moins. Ce sont des emballages écologiques. Ils sont de plus en plus connus et la hausse du taux d’utilisation est favorisée par le prix du pétrole, qui reste relativement élevé. De même, les gouvernements aidant le secteur de l’emballage, prennent aujourd’hui une nouvelle tournure et embrassent plus fort la production du biodégradable.
Quelques matières premières utilisées dans le secteur de l’emballage de nos jours
Avec ses propriétés intéressantes, l’amidon (de pommes de terre ou de maïs) est largement utilisé pour la confection de sac à cabas ou encore de sac-poubelle. Ces sacs sont aussi solides que des sacs en plastique. Les parties non comestibles de la plante de maïs, participent à la fabrication de gobelets à café. L’amidon de maïs est aussi utilisé pour le revêtement de ces gobelets. La bagasse de canne à sucre, a également fait ses preuves dans l’industrie de l’emballage. Elle entre par exemple, dans la fabrication d’assiettes jetables durables et des boîtes.